Algoneurodystrophie et ostéopathie


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Qu’est-ce que l’agloneurodystrophie / SDRC ?

Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC), de son ancien nom algoneurodystrophie, est caractérisé par une ou plusieurs régions articulaires douloureuses. Toutes les articulations du corps peuvent être concernées. 

On note une sensibilité accrue aux stimuli, un enraidissement progressif et des troubles vasomoteurs (transpiration excessive, œdème…)

L’évolution de la maladie est spontanément favorable et sans séquelle dans la grande majorité des cas, toutefois elle peut persister douze à vingt-quatre mois

Qui est touché par le SRDC ?

Les hommes comme les femmes peuvent être touchés par ce syndrome, à tout âge mais majoritairement entre 50 et 70 ans.  

On remarque cependant que le SDRC concerne 3 fois plus les femmes que les hommes. 

Il reste très rare chez l’enfant et l’adolescent. 

Néanmoins, il reste très souvent mal diagnostiqué et ce en particulier chez le sportif de haut niveau. 

Quelles sont les causes de survenue de SDRC ?

Le mécanisme de survenue est encore mal connu, il pourrait s’agir d’un dysfonctionnement du système nerveux central ou périphérique. 

Les circonstances de survenue du SDRC sont principalement :

  • Un traumatisme sur la zone concernée
  • Une intervention chirurgicale orthopédique 
  • Une immobilisation prolongée 
  • Des microtraumatismes répétés (chez le sportif de haut niveau ++)

Quels sont les symptômes et comment le diagnostic-t-on ?

Cette maladie se décompose généralement en deux phases : la phase chaude et la phase froide. 

1) La phase chaude

C’est le développement d’une réaction inflammatoire dans la zone touchée. Elle peut durer entre quelques semaines à quelques mois

On y retrouve des douleurs articulaires, une hypersensibilité, une réduction de la mobilité de l’articulation et plus largement des signes inflammatoires (rougeur, douleur, chaleur, œdème). 

algoneurodystrophie SRDC phase chaude osteopathe

2) La phase froide

algoneurodystrophie SRDC phase froide

Elle survient à la suite de la phase chaude. On y retrouve une réduction drastique de la mobilité articulairede la zone touchée, une peau froide et pâle, et de l’anxiété. 

Il existe également des patients qui présente l’une des deux phases sans présenter l’autre. 

Diagnostic du SRDC

Aucun examen spécifique ne permet de diagnostiquer directement le SDRC. Son diagnostic repose donc sur l’interrogatoire du patient, une auscultation et éventuellement des imageries (radio, IRM, ostéodensitométrie, scintigraphie). 

Comme le diagnostic peut s’avérer complexe, il est important d’éliminer les autres causes de douleurs articulaires comme l’arthrite ou une infection articulaire. 

Quels sont les traitements de l'algoneurodystrophie ?

La prise en charge optimale du SDRC est pluridisciplinaire. 

Dans un premier temps, il est important d’avoir une prise en charge fonctionnelle avec un thérapeute manuel comme un kinésithérapeute et un ostéopathe, pour effectuer une rééducation et mobilisation de la zone articulaire touchée. Le drainage lymphatique et une activité physique régulière et adaptée sont aussi recommandés.

Le médecin peut également proposer un traitement médicament pour soulager les symptômes comme des anti douleurs ou anti-inflammatoires. 

Il est parfois nécessaire que le patient bénéficie d’un suivi psychologique pour comprendre et gérer ses douleurs mais également pour la prise en charge de la composante anxiogène de la maladie. 

D’après des études récentes, la prise quotidienne de vitamine C à la suite d’une fracture permettrait de diminuer le risque de syndrome douloureux régional complexe. 

Que peut faire votre ostéopathe pour un syndrome douloureux régional complexe ?

syndrome douloureux regional complexe osteopathe

La prise en charge de patient atteint du syndrome douloureux régional complexe en ostéopathie est courante et peut s’avérer nécessaire. En effet, votre ostéopathie travaillera sur les zones de moindre mobilité et sensibles afin de lutter contre l’enraidissement articulaire. Le but sera également d’éliminer les dysfonctions mécaniques et les tensions présentes à cause d’une adaptation à la douleur et ainsi se diriger vers une évolution favorable de la maladie.

La consultation pourra s’achever avec la pose éventuelle d’un K-Tape ou de conseils de mobilité ou d’activité physique adapté.  

Sources :

Gladys Faure
Ostéopathe à Nandy
77 - Seine et Marne

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